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CHAPITRE QUATRIÈME.

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le cadavre.




Enfin, Dieu l’a voulu et l’heure est décidée.
Bertaud,



Mais lorsqu’à ses côtés le sépulcre s’entrouvre. Et que la mort surgit, c’est alors qu’il a peur.
Gratot,



Ne buvez pas à la coupe du crime, au fond est l’amère détresse et l’angoisse de la mort.
LaMennais,


L’homme coupable peut dormir quelque tems en sécurité ; mais lorsque la coupe du crime est remplie, une dernière goutte y tombe et, comme une voix descendue du ciel, vient faire retentir aux oreilles du criminel ces terribles paroles : c’est assez ! Puis alors adieu tous les rêves de bonheur fondés sur cette base impure, le remords commence son office de bourreau et chaque espérance est détruite par une réalité. Oh ! qu’il doit être horrible le remords qui présente au malheureux, comme dernière perspective, le gibet ! Le gibet avec toute sa solemnité, sa populace silencieuse, ses officiers en noir, son ministre de