tueuses et assourdies de l’automne : pays de terres ocrées, tout doré de rizières, mûres, embrocardé d’érables rougis, enflammé par les lueurs obliques du crépuscule.
L’art japonais rêve de tons harmonisés, comme tissés les uns dans les autres, profondément engagés dans la trame qui leur sert de base. Aussi, comme il sait noter les effets rapides de lumière diffuse ! C’est une nuée qui crève, le paysage instantanément noyé sous l’averse oblique, le ciel frissonnant d’éclairs, ou
La lune sous la pluie,
Et partout, partout diffuse,
Une pâle lumière[1].
Comme l’air est froid !
Et, au travers d’une averse,
L’éclat du soleil couchant.
Oh ! des lucioles,
Quelle pluie de feu
Se mêlant à l’averse d’été[2] !
Dans ce pays aux maisons de papier et de bois, où