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Les journaux japonais parlent aussi de l’Argentine comme d’une bonne terre où émigrer : pays immense, peu peuplé ; sans doute, comme le Brésil, il a le désavantage d’être plus proche de l’Europe que du Japon ; il n’est pas sur la côte en face ; mais il est compris dans les escales de la ligne Japon-Brésil ; dans dix ans l’ouverture du canal de Panama rapprochera Brésil et Argentine des ports japonais, et en Argentine, déclare un journal de Tôkyô, le climat, les mœurs-du pays et le régime gouvernemental ne sont pas pour nous inquiéter[1].


    retirer dans un établissement spécialement construit pour eux. Là, ils recevront 25 arpents de terre payables en 10 versements annuels ; ils devront s’établir au Brésil comme colons permanents. M. Midzuno a conclu un contrat analogue avec le gouvernement de Rio-de-Janeiro : 500 familles, de 4 personnes en moyenne, seront admises chaque année à partir de 1909… On est à peu près certain que le gouvernement japonais donnera son consentement à ces projets. »

  1. Toyo Keizai Shimpo, 15 novembre 1906. Espérances japonaises en Amérique du Sud, par Shiraishi Motojiro.