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fondus comme les infirmités. Une nouvelle organisation devenait indispensable, et le service des aliénés eut bientôt sa part des nombreuses améliorations que le conseil général des hôpitaux, nouvellement institué, venait d’introduire dans les autres établissements.

Un règlement du mois d’octobre 1801 ordonne de séparer les fous des autres individus valides ou non valides, et de placer les épileptiques dans des bâtiments séparés.

Des arrêtés du 26 février 1806 et du 10 juin 1807 règlent le mode d’admission des aliénés qui doivent être traités à Bicêtre.

L’état des bâtiments destinés au logement des fous exigeait de nouvelles constructions.

En 1806, on éleva un bâtiment pour cent quatre-vingts lits destinés aux malades du traitement (bâtiment du conseil). Le promenoir des incurables fut étendu sur l’emplacement de l’ancien cimetière. Cent lits pour les épileptiques furent établis dans un ancien corps de garde de la prison.

On vit disparaître en même temps une partie de ces loges que Pinel disait ressembler à des repaires d’animaux.

En 1819, à la place du marais situé derrière le bâtiment du conseil, une cour de loges fut construite et terminée en 1822.

À cette époque les constructions destinées aux aliénés et aux épileptiques comprenaient : le bâtiment du conseil ; la cour de loges dite des Colonnes vieilles ; des anciennes loges destinées aux incurables, et qui contenaient cent onze malades, il restait cinq rues