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teurs de toutes ces monstruosités, quoi qu’on en pense.

En même temps, votre article éveille un sentiment de doute envers cette aveugle confiance en soi-même de ces hommes qui commettent ces actes cruels, envers leur efficacité, puisqu’il est évident, comme vous le démontrez si bien, que toutes ces œuvres cruelles et stupides produisent un effet contraire à leur but.

Outre ces sentiments, votre article ne peut manquer d’en faire naître un autre, que j’éprouve grandement : le sentiment de la pitié non seulement pour ceux qui sont tués, mais encore pour tous ces hommes simples, trompés et dépravés : gardiens, geôliers, bourreaux, soldats, qui commettent toutes ces atrocités sans comprendre ce qu’ils font.

Enfin, un pareil article est une cause de joie en ce qu’il unit les hommes non dépravés en un idéal commun de bien et de vérité qui, en dépit de ses ennemis, brille d’un éclat de plus en plus grand.

l. tolstoï.