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EMBAUMEMENTS




Nous ne pouvons, dans ce livre, nous abstenir de parler des embaumements, qui sont le complément indispensable des monuments ; mais, par le cadre même de l’ouvrage, nous sommes empêché de traiter complètement cette question, et nous devons nous borner à en donner une courte notice historique.

Autrefois on pratiquait rarement des embaumements ; d’abord parce que ces opérations étaient fort coûteuses, et ensuite parce qu’elles nécessitaient d’horribles mutilations qui répugnaient aux familles.

En 1836, J.-N. Gannal obtint de l’Académie des sciences un prix Montyon pour un nouveau mode de conservation des cadavres destinés aux dissections. Son procédé consistait à injecter dans le système artériel un liquide, à base d’alumine, destiné à transformer les différents éléments organiques en composés imputrescibles.

Plus tard, ce chimiste appliqua ce procédé à la conservation des corps destinés à la sépulture, mais il dut plusieurs fois le