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LA CHASSE AUX LIONS

crâne. Il y en a là autant que de charançons dans un grenier à blé ; mais elles dorment la plupart du temps, et il faut les réveiller.

Il se grattait donc. C’est sa façon de leur demander : « Êtes-vous là ? » À la fin, il en trouva une et me dit :

« Dumanet ?

— Mon ami ?

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Elle le regarda, le flaira.

— Ni poudre, ni balles. Nos fusils, c’est des bâtons. Je vais mettre ma baïonnette au bout du mien. Toi, monte dans l’arbre, fais-en autant pour le tien quand tu seras monté, et alors tu m’aideras à monter aussi, ou plutôt, avec ta baïonnette, tu garderas mes derrières pendant que je grimperai.

— Mais si elle t’attaque pendant que je vais grimper ? »

Il me répondit :

« Monte donc, bavard ! »