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V

La famille de Louison.



Quelques jours après, l’Allemand était déjà le compagnon inséparable du maharajah. Bon convive, très-gai, plein de belle humeur, il montait parfaitement à cheval, chassait à merveille, discutait théologie, théogonie, cosmogonie, histoire naturelle avec une verve extraordinaire, ne contredisant qu’avec modération, — juste assez pour animer le discours, pas assez pour l’aigrir ; enfin, il était pour le petit Rama d’une complaisance inépuisable : il jouait avec lui à la main chaude, il lui construisait des vaisseaux de guerre en bois et lui montrait la lanterne magique et le diable qui tire la queue du cochon, et le pauvre homme qui tire la queue du diable ; bref, c’était un