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rowlinson, de Londres, qui a bien voulu me recommander à vous.

— Oui, je connais beaucoup sir Samuel, dit Corcoran avec un sourire, et, quoique ses lettres de recommandation ne m’aient pas servi à grand’chose, je ferai volontiers honneur à sa signature… Voyons cette lettre. »

Il la prit et la lut avec attention. Sir Samuel Barrowlinson recommandait, en effet, son protégé à Corcoran avec beaucoup de chaleur et le désignait comme un des savants les plus illustres de toute l’Europe, ou du moins comme un de ceux qui le deviendraient bientôt.

« Excusez la sévérité de cet interrogatoire, dit Corcoran ; j’ai le droit de me défier des Anglais, et au premier abord j’ai cru… mais la lettre de sir Samuel me rassure, et je veux désormais vous considérer comme un ami. Vous aurez une maison dans Bhagavapour. N’épargnez rien pour vos recherches. Demandez-moi des éléphants, des voitures, des chevaux, des serviteurs, une escorte et tout ce qu’il vous plaira. Mon palais est le vôtre, et je serai heureux de voir à ma table un illustre savant. »

En même temps il le congédia sans attendre les remercîments dont l’autre allait être prodigue.

« Et toi, Sougriva, continua Corcoran quand