Page:Assollant - Aventures merveilleuses mais authentiques du capitaine Corcoran, II.djvu/328

Cette page a été validée par deux contributeurs.

« Je pars ; mais si jamais l’indépendance de la République mahratte est menacée, avertissez-moi. Je reprendrai mes armes et je viendrai combattre dans vos rangs.

« Adieu ! »

À ces mots, l’enthousiasme éclata de toutes parts. On voulut retenir le maharajah ; mais sa résolution était prise. Il partit le soir même avec son ami, Quaterquem, qui était venu le chercher avec la Frégate.

Louison et Moustache l’accompagnèrent dans son île, qui n’était qu’à trois lieues de l’île Quaterquem.

C’est là que Corcoran vit heureux depuis quatre ans. Un fil télégraphique joint son île à celle de son ami, et ils peuvent causer tous deux au coin du feu sans se déranger. Alice et Sita se visitent souvent, et les deux familles sont aujourd’hui très-nombreuses, car Corcoran n’a pas moins de trois garçons outre le jeune Rama, et trois filles jouent déjà sur les genoux d’Alice. Ils doivent tous venir à l’Exposition de 1867, vers le 15 ou le 20 juillet.

P. S. On prétend (mais je n’ose affirmer ou contredire ce bruit) que Corcoran n’a pas perdu de vue son ancien projet de délivrer l’Hindoustan de la domination anglaise. On m’a même communiqué tout récemment de nombreux détails sur les