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XXVIII

Dernière et épouvantable bataille.


Je ne crois pas nécessaire de dire avec quelle joie le camp mahratte tout entier accueillit le maharajah. Si les officiers tremblaient à la pensée des périls auxquels son courage pouvait les exposer, les soldats vénéraient franchement en lui la dixième incarnation de Vichnou, et se croyaient invincibles pourvu qu’il fût à leur tête.

Corcoran fit faire le cercle, et dit :

« Soldats,

« Des traîtres et des lâches ont répandu le bruit de ma mort. Je suis vivant, avec la protection divine de Vichnou, pour vaincre et punir.

« Vous ne demandiez qu’à combattre. On vous a donné l’exemple de la fuite. Désormais, vous n’aurez d’autre chef que moi.