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ce fier Garamagrif, ce compagnon de sa vie. Elle se rappela les joies du passé, et parut vouloir ne pas l’abandonner ; mais, sur un geste attendri de Corcoran, qui l’embrassa et lui montra le pauvre Moustache devenu orphelin, elle résolut de vivre.

L’approche de la mort n’ébranla pas la belle âme de Scindiah. Comme il avait toujours cherché la justice et fui l’iniquité, il attendit sans inquiétude la fin de ses souffrances. Modeste autant que bon, aimable, doux et sincère, il a laissé dans le cœur de ses amis une mémoire qui ne périra jamais.