Page:Assollant - Aventures merveilleuses mais authentiques du capitaine Corcoran, II.djvu/300

Cette page a été validée par deux contributeurs.

de s’emparer de leur chef, et fit sommer Corcoran de se rendre.

Deux bataillons d’infanterie, un escadron de cavalerie et trois pièces de canon entourèrent de tous côtés le rocher sur lequel Corcoran s’était réfugié.

« Prisonnier des Anglais, jamais ! s’écria Corcoran.

— Eh bien, feu ! » commanda Barclay.

Mais le maharajah, Sita et Rama étaient à l’abri derrière un rempart de pierres énormes. Le seul intervalle qu’il y eut entre les blocs était rempli par la carapace immense et invulnérable du bon Scindiah. Les balles glissèrent sur cette cuirasse naturelle, et s’aplatirent contre les roches. Scindiah ne prit d’autre précaution que de cacher ses oreilles à l’ennemi.

Une seconde décharge n’eut pas plus de succès.

« À l’assaut ! commanda Barclay, furieux. Qu’on le prenne ou qu’on le tue !

— Je ne serai ni pris, ni tué, général, » dit la voix railleuse de Corcoran.

En effet, les assaillants ne pouvaient monter que par un sentier très-commode, mais étroit, ce qui donnait un grand avantage à la défensive.

Le premier qui parut sur la plate-forme était un sergent du pays de Galles, nommé James Bosworth. En arrivant, il fit feu trop précipitamment,