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sard déplorable a mis aujourd’hui dans vos mains ma femme et mon fils. J’espère que vous ne refuserez pas de leur rendre la liberté, ou tout au moins de traiter avec moi d’une rançon convenable.

« Agréez, je vous prie, monsieur, l’assurance de ma considération distinguée,

Maharajah Corcoran Ier.

« Donné l’an troisième de notre règne et le quatre cent trente-trois mille six cent-unième de la neuvième incarnation de Vichnou. »

Une heure plus tard, Corcoran reçut la réponse suivante :

Le général Barclay à M. Corcoran, se disant maharajah de l’empire mahratte.
« Monsieur,

« Comme vous le dites avec raison, un gentleman anglais ne fait pas la guerre aux femmes et aux enfants ; mais je croirais manquer à tous mes devoirs envers mon pays et le gouvernement de ma gracieuse souveraine, si je rendais la liberté à la fille d’Holkar, à votre femme, monsieur, — à moins que vous n’acceptiez d’abord les conditions suivantes :

« 1o  L’armée mahratte sera licenciée aujourd’hui même et renvoyée dans ses foyers ;