Page:Assollant - Aventures merveilleuses mais authentiques du capitaine Corcoran, II.djvu/256

Cette page a été validée par deux contributeurs.

— Oui, oui, dit le major Mac Farlane, buvons à la santé de l’honnête Usbeck, notre ami, et que Dieu donne toujours de pareils lieutenants à nos ennemis.

— Combien a-t-on payé ce coquin ?

— C’est une question que le général même ne pourrait pas résoudre. Je crois que lord Henri Braddock et sa police connaissent seuls le prix de cette marchandise.

— Quel jour pourrons-nous dîner à Bhagavapour ?

— Il serait bon, dit Mac Farlane, de ne pas marcher trop vite et d’attendre un peu l’infanterie et le général sir John Spalding.

— Bah ! dit Churchill, Spalding est un vieil avare qui craint qu’on ne veuille pas partager avec lui le trésor d’Holkar. Avec trois régiments de bonne cavalerie anglaise, ne sommes-nous pas de force à culbuter la nation mahratte et le maharajah par-dessus le marché ? »

À ce moment la trompette retentit.

« Que veut dire ceci ? s’écria Mac Farlane.

« À cheval, messieurs, à cheval ! » s’écria Wodsworth.

En un clin d’œil, tous les officiers se levèrent, bouclèrent leurs ceinturons, remirent leurs revolvers à la ceinture et sortirent de leurs tentes.

On commençait à voir des flots de poussière