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faibles ! par le divin Siva, je suis innocent.

— Qui es-tu ? demanda Corcoran.

— Seigneur, je m’appelle Vibisbana et je suis un pauvre marchand parsi de Bombay. Un mauvais sort m’a poussé vers Bhagavapour, où je venais acheter du coton pour mes correspondants anglais. Maudit soit le jour où je suis venu dans vos États, puisque je devais être l’objet de cet odieux soupçon ! »

La figure douce et résignée de ce pauvre homme inspirait la compassion.

« A-t-on trouvé quelque chose de suspect sur lui ? demanda Corcoran.

— Non, seigneur. Rien que des habits et quelque argent.

— Eh bien, qu’on le délie et qu’on lui rende son cheval. »

Sougriva et les soldats se mirent en devoir d’obéir.