Page:Assollant - Aventures merveilleuses mais authentiques du capitaine Corcoran, I.djvu/92

Cette page a été validée par deux contributeurs.

(il en répond sur son honneur) est et demeurera étrangère à la politique.

« Enfin le soussigné a la confiance que le gentleman qu’il demande respectueusement la permission de présenter à Son Altesse, fera de toute manière honneur à la noble nation dont il est citoyen, à la nation glorieuse qui le protège, à la science qu’il sert, à l’illustre et savante assemblée qui l’envoie, au soussigné qui le recommande.

« C’est dans ces sentiments que le soussigné se rappelle respectueusement et affectueusement au souvenir de Son Altesse, espérant que le temps n’a pas affaibli l’amitié dont le prince Holkar a bien voulu autrefois favoriser le soussigné, et dont le soussigné a gardé et gardera éternellement au fond du cœur le plus reconnaissant souvenir.

« Sir William Barrowlinson, baronnet, M. P. »

Dès que le prince Holkar eut terminé sa lecture, il tendit la main à Corcoran et lui dit :

« Mon cher ami, entre nous il n’est plus besoin de ces lettres, et celle de sir William Barrowlinson, dans les termes où j’en suis aujourd’hui avec les Anglais, ne vous aurait pas rendu grand service, si je ne savais d’ailleurs qui vous êtes et si je n’avais vu avec quel courage vous m’avez sauvé la vie. Par malheur, le colonel Barclay est en marche, je le sais, sur Bhagavapour, et, si je