Page:Assollant - Aventures merveilleuses mais authentiques du capitaine Corcoran, I.djvu/90

Cette page a été validée par deux contributeurs.

solu de cent millions d’hommes. Mais la gastrite le força de retourner en Angleterre avec une pension viagère de trois cent mille francs. Moyennant quoi, il fut membre du Parlement, traduisit tant bien que mal quinze ou dix-huit pages des Védas, fit continuer la traduction sous son nom par un secrétaire, daigna présider la Geographical, colonial, statistical, orographical, hydrographical and photographical Society et devint membre correspondant de l’Institut de France.)

C’est de ce puissant seigneur que venait la lettre de recommandation présentée au prince Holkar par le capitaine Corcoran. Elle était conçue en ces termes :

Londres… 1857.

« Le soussigné, sir William Barrowlinson, a l’honneur de prévenir Son Altesse le prince Holkar du passage d’un jeune savant français, M. Corcoran, qui se propose, sur les indications de l’Académie des sciences de Lyon et sur les nôtres, de rechercher le manuscrit original du Ramabagavattanâ, qu’on croit avoir été déposé vers les sources de la Nerbuddah, dans un asile que Son Altesse le prince Holkar (c’est du moins l’avis du soussigné) doit connaître mieux que personne. Le soussigné ose se flatter que les relations intimes de bonne amitié et de bon voisinage qui ont toujours existé et qui ne cesseront jamais d’exis-