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XXI

De l’amie que Corcoran donna au sage brahmine
Lakmana, et des devoirs de l’amitié.


Car tout n’était pas fini. La plupart des zémindars n’avaient subi qu’avec peine leur nouveau maître. Plusieurs d’entre eux avaient aspiré à la main de Sita et à l’héritage d’Holkar. Tous auraient désiré demeurer indépendants, chacun dans sa province et perpétuer leur tyrannie comme au bon temps de l’ancien roi. Cependant aucun n’osa prendre les armes contre Corcoran. On le craignait et on le respectait. Beaucoup de gens du peuple le prenaient, comme l’avait dit Sougriva, pour la onzième incarnation de Wichnou ; et Louison dont les fortes griffes avaient accompli des exploits si merveilleux passait pour la terrible Kali, déesse de la guerre et du carnage, dont nul ne peut sou-