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XIII

La toilette du capitaine.


Dès cinq heures du matin la fraîcheur de la nuit avait éveillé tout le monde, et Corcoran le premier.

Il se leva, chargea ses armes avec soin, alla droit à la fenêtre où Louison était toujours étendue, indécise entre la veille et le sommeil, étendit les bras en bâillant et regarda l’horizon.

Il n’y avait pas un nuage au ciel ; les étoiles seules brillaient encore d’un vif éclat avant de disparaître. La lune était déjà couchée.

À quelque distance, un ruisseau, qui tombait en cascade dans les rochers, faisait entendre le seul bruit qu’il y eût alors dans tout le pays.

Toute la nature semblait pacifique, et les hom--