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En même temps, il tira un premier coup de revolver par la fenêtre laissée entr’ouverte.

Un Anglais tomba, frappé mortellement.

Aussitôt Corcoran s’effaça contre le mur, et ce fut un grand bonheur pour lui, car à peine l’eut-on aperçu qu’on tira sur la fenêtre quinze ou vingt coups de carabine. Aucun ne l’atteignit.

« Mes enfants, dit-il, vous jetez votre poudre aux moineaux. Voici comment il faut viser. »

Et d’un second coup, il blessa un autre des assaillants.

À ce coup de revolver, les Anglais ripostèrent par une seconde décharge, qui fit aussi peu de mal à Corcoran que la première.

« Gentlemen, dit-il, vous ne faites rien ici que casser des vitres. N’allez-vous pas essayer quelque chose de plus sérieux ? »

C’était bien l’intention des Anglais.

Pendant que le gros de la troupe tiraillait contre la porte et la fenêtre de la pagode, cinq ou six cavaliers étaient allés chercher un tronc d’arbre dans le voisinage et l’apportaient en triomphe.

« Diable ! ça devient sérieux, » pensa Corcoran.

Il se tourna vers Sougriva et lui dit.

« La porte va être enfoncée ; c’est clair. On donnera l’assaut… Personne ne sait ce qui peut arriver. Emmène Sita dans quelque coin de la pagode à l’abri des balles. »