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À l’assaut ! À l’assaut !


De son côté, Corcoran ne s’endormait pas.

Il galopait à côté de Sita, maudissant la sotte curiosité de l’Anglais qui lui avait fait perdre un temps si précieux.

Cependant il espérait que l’approche de la nuit, l’éloignement du camp anglais, et quelque accident heureux, peut-être la rencontre de l’avant-garde d’Holkar, lui donneraient le loisir de regagner Bhagavapour. Ce qui le fâchait le plus, c’était d’être obligé de fuir.

« Fuir devant des Anglais ! pensait-il, quelle honte ! Que dirait mon père s’il me voyait ! Pauvre père, qui n’a jamais rencontré un Anglais sans lui proposer une partie de boxe, ou de savate, ou de quelque autre divertissement semblable à ceux qui