à un carrefour qui se trouvait à l’entrée de la forêt.
Ce carrefour portait le nom de Carrefour des Quatre Palmiers.
« Arrêtons-nous ici, dit Holkar en descendant de cheval. Nos chevaux ne supporteraient ni la vue, ni l’odeur, ni le choc du rhinocéros ; nous allons monter sur des éléphants. »
En effet, un relai d’éléphants tout préparés et harnachés d’avance attendait les principaux chasseurs.
« À quoi sert, demanda le capitaine, cet homme qui est là sur le devant et presque sur les oreilles de l’éléphant ?
— C’est le conducteur, répliqua Holkar. Lui seul peut se faire entendre et obéir de l’animal.
— Et cet autre, continua le capitaine, qui se tient respectueusement derrière moi, et semble attendre mes ordres ?
— Mon cher hôte, c’est celui qui doit être mangé.
— Mangé par qui ? Je n’ai pas faim, et ce n’est pas le déjeuner que vous m’avez réservé, je pense ?
— Mangé par le tigre, capitaine.
— Par le tigre ! Quel tigre ? Nous allons à la chasse du rhinocéros, je pense, et non à celle du tigre.
— Mon cher ami, dit Holkar en riant, c’est un usage anglais que nous avons adopté, et qui est