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C’est fort bien, cher monsieur… Et vous connaissez aussi le sanscrit, je suppose ?

— Quelqu’un de vous, messieurs, serait-il assez bon pour demander un volume de Baghavatâ Pouranâ ? J’aurai l’honneur de l’expliquer à livre ouvert.

— Oh ! oh ! dit le président. Et le parsi ? et l’indoustani ? »

Corcoran haussa les épaules.

« Un jeu d’enfant ! » dit-il.

Et tout de suite, sans hésiter, il commença dans une langue inconnue un discours qui dura dix minutes. Toute l’assemblée le regardait avec étonnement.

Quand il eut fini de parler :

« Savez-vous, dit-il, ce que j’ai eu l’honneur de vous raconter là ?

— Par la planète que M. Le Verrier a découverte ! répondit le président, je n’en sais pas le premier mot.

— Eh bien ! dit Corcoran, c’est de l’indoustani. C’est ainsi qu’on parle à Kachmyr, dans le Népal, le royaume de Lahore, le Moultan, l’Aoude, le Bengale, le Dekkan, le Carnate, le Malabar, le Gandouna, le Travancor, le Coïmbetour, le Maïssour, le pays des Sikhs, le Sindhia, le Djeypour, l’Odeypour, le Djesselmire, le Bikanir, le Baroda, le Banswara, le Noanagar, l’Holkar, le Bopal, le