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système de l’association du capital avec le travail, est basé sur l’union de deux forces naturellement unies, ce qui est l’essence du succès économique, et, sur l’égalité chrétienne, qui est l’idéal vers lequel l’humanité est appelée providentiellement, par l’infaillible volonté du Créateur tout-puissant.

Au reste, les exemples des résultats de cette association pour ne pas être nombreux, n’en sont pas moins la preuve concluante, dans l’ordre des faits, que le système proposé est en même temps tout ce qu’il a de plus pratique, de plus sensé, de plus noble et de plus encourageant. Voici des faits que je trouve reproduits dans le Messager Franco-Américain, publié à New-York :

Les ouvriers plombiers et appareilleurs de l’établissement de M. A. Bourieff, rue Oberampf, No. 5, à Paris, ont adressé à M. Alexandre Dumas, fils, la lettre suivante :

Monsieur Alexandre Dumas, Fils,

« Votre sympathie bien connue pour les travailleurs, qui ne veulent devoir leur émancipation qu’à leur travail, nous engage à venir vous exposer l’organisation de l’atelier dans lequel nous travaillons, persuadés que nous sommes que ce serait mettre fin aux grèves et établir l’harmonie entre les deux forces productives, le capital et le travail, si ce mode était généralement adopté.

Voici le mode d’organisation :

Lorsque M. Bourrieff nous a embauchés, il n’a discuté avec nous que le prix de notre journée. C’est seulement lors de la première paie qu’il nous a remis un livret avec 50 cts. en plus de notre salaire, à la condition que ces 50 cts. seraient versées dans la caisse des travailleurs en participation, qui a remis en échange de la somme versée des timbres d’épargnes, qui ont été donnés à chacun de nous, afin qu’il les applique sur son livret.