Page:Association du capital et du travail.djvu/38

Cette page a été validée par deux contributeurs.
37

c’est que la journée de travail soit de huit heures de travail honnête.

4. En outre des écoles élémentaires, nous demandons des écoles de connaissances pratiques et d’apprentisage technique au centre de l’endroit de nos demeures.

5. Pour le bien-être moral et physique du peuple, il faut des institutions de récréation publique, de science et de civilisation, au moyen d’une organisation qui dépende du service public.

6. Les articles de première nécessité devront être fournis au prix du gros.

7. Il devrait y avoir une grande extension de l’organisation du service public (sur le modèle des bureaux de poste) pour le bien commun.

Je trouve dans la Gazette de Montréal, du 24 janvier dernier, quelques développements, précédés de lignes où l’écrivain constate que ce mouvement que l’on croyait destiné à périr, reparait, après avoir été revisé et étendu. Le projet tel que revisé est comme suit :

« Le Parlement accordera aux villes et villages des pouvoirs compulsoires pour l’achat des terres inoccupées, dans la proportion d’un âcre par dix habitants dans les villes de vingt mille âmes et plus, et par vingt habitants dans les villes de plus de cent milles âmes ; moitié du terrain devant être consacrée aux cottages détachés et aux jardins, moitié devant être un terrain commun et pour les édifices publics de la communauté. L’occupant ne paiera le terrain qu’au taux de cinquante chelins l’âcre, et l’État votera 150 millions pour payer la différence. L’intérêt de ce montant de 150 millions en consolidés sera payé à même une taxe sur l’extrême richesse. La journée de travail ne sera que de huit heures, afin de laisser au travailleur le loisir de s’instruire et de se récréer.

« M. Scott Russell a calculé que la production augmenterait en conséquence de 150 millions par année. »