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pendant des siècles aux populations ouvrières du vieux monde.

À ceux qui réfléchissent et raisonnent, je dirai : Les avantages que mon système vous assurerait et les périls et les maux effroyables qu’il vous ferait éviter, sont-ils dignes de votre considération et méritent-ils la sanction de vos esprits et de vos consciences ? Certes, qui osera répondre Non !



VIII.

Résultats Nationaux.


Et cependant je n’ai fait qu’indiquer les résultats sociaux. Touchons aux grands résultats généraux — ou nationaux.

En premier lieu, l’association du capital et du travail, en ayant pour conséquence la distribution plus égale de la richesse par le partage des bénéfices entre les capitalistes et les travailleurs, donnerait une impulsion inconnue jusqu’à présent au commerce de détail, aux fournisseurs de viandes, denrées, etc., et ferait la fortune de toutes les classes de la société. Imaginez vous cet état de choses et déduisez en toutes les conséquences pour la construction des maisons, le train de vie général, les vêtements, la nourriture, l’encouragement des arts, le développement de l’agriculture tout en un mot, et dites-moi si le peintre le plus enthousiaste pourrait embellir la réalité ?

En second lieu : l’association du capital et du travail produirait le résultat recherché par le manufacturier : la production à bon marché. L’ouvrier étant rémunéré à même les profits, le fabricant ne calculera plus le prix du travail comme coût de production, mais comme moyen de