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ne peut compter pour une accusation. C’est donc à l’aventure de 1671 qu’il faut rapporter la première et l’unique imputation contre la vertu de la princesse de Condé.

Je n’ai pas grande confiance aux chansonniers.

Il ne faut pas les prendre pour

    ne soit pour dire pis que pendre de M. le prince de Condé. Coligny était donc en ce temps-là au service de M. le prince, et, chargé d’accompagner Mme la princesse dans sa fuite de Montrond, donne à entendre avec toutes sortes de réticences avantageuses que la princesse coqueta avec lui pendant le voyage, et un peu plus loin lui donne pour « galant », — mais sans aucunes preuves, — le marquis de Cessac, son ami, qu’il tua peu après en duel à Bordeaux. Voy. Mémoires, p. 25-30.