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nement essayé de remplacer Condé dans le cœur de Mlle du Vigean[1], avoit très-bien pu vouloir prendre sa revanche en séduisant sa femme. Mais le passage des Mémoires marque-t-il qu’il ait réussi ? Ne prouve-t-il pas tout le contraire[2] ?

En conscience, ce témoignage

  1. Mademoiselle, même édit., t. Ier, p. 107 et 108.
  2. Relevons encore, seulement pour éviter le soupçon d’omission volontaire, une insinuation perfide de Coligny-Saligny dont les Mémoires ont été publiés par la société de l’Histoire de France, en 1841. Il est vrai que cette imputation se réfute d’elle-même, comme venant de l’ennemi déclaré et acharné de la maison de Condé, de celui qui disait : Je ne prends jamais la plume que ma première pensée