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de Condé, conviennent de son courage et de la noblesse de sa conduite pendant la campagne de Guyenne. Les témoins impartiaux reconnaissent qu’elle ne manquoit pas d’agréments capables de donner de l’attachement : beauté, tendresse, vaillance, éloquence. Quant à sa vertu qu’aucune femme ne conteste, c’est par là que la malignité l’a attaquée à l’occasion d’un événement survenu trente ans après son mariage, alors qu’elle étoit âgée de quarante-trois ans. J’ai déjà raconté l’aventure : un gentilhomme, autrefois page de la princesse, se prend de querelle avec un va-