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cement à la fin, l’influence du mauvais sort, de l’adversité, du guignon : du guignon qui corrompt et envenime tous ses avantages de naissance, d’alliance, et jusqu’à ses vertus mêmes ; du guignon qui dès le berceau lui enlève sa mère et abandonne sa jeunesse à la négligence d’un père fantasque et libertin ; qui dans un mariage imposé lui donne pour ennemis son mari, qu’elle aima toujours, sa belle-mère, et toute la maison où elle entroit ; qui annule les effets de son courage et de son dévouement pendant une campagne périlleuse ; qui enfin, après trente ans d’une