Page:Asselineau - Vie de Claire-Clémence de Maillé-Brézé, princesse de Condé, 1628-1694, éd. 1872.djvu/80

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

princesse de Condé étoit encore prisonnière à Châteauroux, lorsque le prince son mari mourut, en 1686 ; et par une précaution qui épouvante en donnant la mesure d’une haine implacable, il recommanda qu’elle continuât de l’être après sa mort. Cette fois, Mademoiselle trouve enfin une parole de pitié pour cette honnête femme persécutée : « J’aurois voulu, dit-elle en rapportant les derniers moments du prince, qu’il n’eût pas prié le roi que madame sa femme demeurât toujours à Châteauroux, et j’en fus fort fâchée… »

C’est là sans doute qu’elle mou-