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vrai qu’elle ait eu part à ce qui s’étoit fait en son nom ? Au retour de Montrond (après la lettre !) elle l’a trouvée, il est vrai, plus habile ; mais elle est choquée de cette joie que montre la princesse à voir arriver le monde chez elle, jusque-là si abandonnée, et elle conclut que, « étant hors de son naturel, elle se surmontoit elle-même. » Après la conclusion de la paix à Bordeaux, la pauvre princesse encore tout échauffée de la lutte et pleine d’inquiétude sur l’avenir, vint avec son jeune fils se jeter aux genoux de la reine pour lui demander grâce et sûreté pour son mari. Tout ce