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instants à lui en faire part. Ce billet, première et seule récompense du dévouement, du courage et de la constance, il faut le transcrire ici en gros caractères, comme la compensation tardive et avare d’une si longue méconnoissance, d’un si long mépris, de tant d’outrages cruels et immérités.

Il me tarde, madame, que je sois en état de vous embrasser mil fois pour toute l’amitié que vous m’avez témoigné, qui m’est d’autant plus sensible que ma conduite envers vous l’avoit peu méritée ; mais je sçauray si bien vivre avec vous a l’advenir, que vous