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pris les armes en Guyenne, en un mot, toutes les conditions proposées par la princesse et les ducs concédées, hormis une seule, la principale, celle qui avoit été la première cause de tout ce soulèvement, la délivrance du prince de Condé que Mazarin persistoit à retenir prisonnier, tout en promettant de tout faire pour abréger sa captivité.

La princesse fut renvoyée à Montrond avec son fils, dépité sans doute de n’avoir pas vaincu, mais fière d’avoir tant osé et satisfaite d’avoir cette fois mérité sa prison. Il arriva pourtant ce jour, le jour de la reconnois-