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assiége la chambre du Parlement pour faire enregistrer ses requêtes et ses protestations contre l’injuste détention de son mari. « Elle sollicitoit les juges à mesure qu’ils sortoient dans la grand’chambre, et fondoit en larmes en leur représentant le malheureux état de toute sa maison opprimée… Le jeune duc, qu’un gentilhomme (Vialas) portoit sur ses bras, se jetoit au cou des conseillers quand ils passoient, et les embrassant, leur demandoit les larmes aux yeux la liberté de monsieur son père, d’une manière si tendre, que ces messieurs pleuroient aussi amère-