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plus humbles témoignages de respect et de déférence pour sa belle-mère, la supplia de ne point la séparer de son fils, protestant qu’elle le suivroit partout avec joie, quel que fût le danger, et qu’elle s’exposeroit à tout pour le service du prince son mari[1].

À partir de ce moment, nous avons, pour ainsi dire jour par jour dans les Mémoires de Lenet, les preuves du zèle et de la constance de la princesse de Condé. Elle s’échappe à pied de Chantilly avec son fils et une petite troupe de fidèles, et traverse

  1. Lenet.