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térêt de son amour à l’intérêt de sa grandeur, hésitant entre son affection et son orgueil ; mais voyant, quelque parti qu’il prît, pour se consoler de ce qu’il abandonnoit, soit la satisfaction de son cœur, soit l’accomplissement de son ambition.

C’est alors qu’elle arrive, la pauvre provinciale, gauche, on l’a dit, timide, peu habituée à la cour et au monde, sans mère qui la conseille, sans un père pour la gouverner ; médiocre d’esprit, ordinaire en beauté, ayant juste assez de l’un et de l’autre ce qu’il en falloit pour se faire écraser par la comparaison. Elle butte tout