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il y avoit déjà six ans qu’elle avoit perdu sa mère, morte en 1635. Que devint son enfance, livrée à la négligence d’un père fantasque et libertin, gouverné dès avant son veuvage par une maîtresse, femme d’un de ses laquais qu’il fit tuer à la chasse afin d’être plus libre[1] ; d’un père à qui, dit Tallemant, — qui le prouve, — l’amour fit faire d’étranges choses, et qui, lors du mariage de sa fille, disoit négligemment, comme s’il se fût agi d’une autre : Ils vont faire cette petite fille princesse[1] ?

  1. a et b On consultera avec profit sur le maréchal de Brézé (Urbain de Maillé, marquis de B., né en 1597, m. 1650), outre les Histo-