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même médiocre, prompt à se déconcerter, et qui avoit besoin pour se développer de la pression des événements et du danger ; ce n’étoit pas là sans doute de quoi appeler les furies implacables.

À considérer cette vie vraiment déplorable, et du commencement à la fin affligée de tous les genres de douleurs et d’humiliations, on devine l’ascendant d’une fatalité invincible, le guignon, la conjuration funeste des événements et du sort. Le malheur de Claire de Brézé commence dès ses premières années. Lorsqu’elle épousa le duc d’Enghien, à l’âge que l’on sait,