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« Elle n’étoit pas laide, dit-elle ; elle avoit les yeux beaux, le teint beau et la taille jolie… Elle parloit spirituellement, quand il lui plaisoit de parler… » Lenet, dont nous n’avons voulu donner le témoignage qu’en second à cause de son attachement à la famille, qui pouvoit le rendre suspect, déclare qu’elle étoit « brune et belle, et autant agréable qu’il y en eust à la cour[1]. » Mme de

  1. Outre le portrait-émail de Petitot, de la collection du Louvre, gravé par Ceroni pour l’ouvrage de Blaisot, déjà cité, on a plusieurs portraits gravés de la princesse de Condé. Le cabinet des estampes, rue de Richelieu, en possède huit d’auteurs différents : 1o par Moncornet, la figure tournée à droite ; 2o par