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fuir et à se jeter dans Dôle pour se soustraire à la persécution de son père ; mais le vieux courtisan, instruit par le sort du comte de Soissons de ce qu’il en coûtoit de traiter légèrement les nièces de Richelieu, ne tint compte ni des répugnances de son fils, ni de ses protestations.

Mlle de Brézé entroit donc dans la famille de Condé par la voie détestable de l’autorité et de la politique. Son époux l’avoit en aversion ; sa belle-mère, Charlotte-Marguerite de Montmorency, la méprisoit ; Mme de Longueville, sa belle-sœur, ne l’estimoit pas ; Mlle de Montpensier