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Et en effet là est la vraisemblance, et sans doute aussi la vérité. Condé ne pardonna jamais : ne pardonna jamais, non pas la faute ! que lui importait une foiblesse de cette femme qui ne lui étoit rien ? mais le tort irréparable de la naissance et de l’inopportunité. Cette femme qui l’aima toujours, qui s’étoit dévouée à lui, au péril de son crédit à la cour, de sa fortune et de sa liberté, fut toujours pour lui la nièce de Richelieu, l’épouse imposée, l’entrave appliquée à ses ambitions et à ses amours. L’élan de reconnoissance témoigné pendant la campagne de Guyenne ne fut