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séparation auquel il n’avoit jamais renoncé[1].

  1. Essai sur la vie du grand Condé, par Louis-Joseph de Bourbon, son quatrième descendant ; 1806, 2e édition. Voici la phrase entière : « M. le Prince, qui ne put jamais prendre sur lui d’aimer sa femme, crut trouver dans ce temps une occasion favorable de se séparer d’elle, projet qu’il nourrissoit depuis longtemps. Il obtint la permission du roi de fixer le séjour de la Princesse à Châteauroux, où elle mourut en 1694. Il est impossible, en lisant l’histoire du grand Condé, de ne pas s’affliger du peu de considération qu’il eut toute sa vie pour elle, malgré tout ce qu’elle avoit fait pour lui. Mais les grands hommes seroient trop au-dessus de l’humanité, s’ils étoient exempts de ses foiblesses. » La première édition de cet ouvrage est de 1798, 2 vol. in-12. Il a été réimprimé dans le 1er volume des Mémoires pour servir à l’histoire de la maison de Condé, publiés par de Sévelinges ; Paris, 1820.