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Bussy, quoiqu’il eût répondu à Mme de Montmorency en badi-

    et où l’on a, jour par jour, les diverses appréciations de l’affaire. C’est d’abord une simple tentative d’assassinat, commise par un ancien valet chassé de la maison de M. le Prince, et qui étoit venu exiger de l’argent de Mme la Princesse. Le lendemain, 14 janvier, c’est une infamie que l’on veut étouffer, et M. le Prince a fait évader Duval pour le soustraire aux enquêtes de la justice. — Duval est néanmoins pris et conduit en prison. Alors se produit, le 15, la version de Mme de Sévigné, d’une querelle, non motivée, dans laquelle la Princesse auroit été blessée ; puis vient la version du couvent des Jésuites, qui prétendent que le fond de l’affaire a été caché au roi et par bien des raisons. Enfin, le 17, l’affaire est évoquée au Parlement ; l’avocat général Talon expose les faits de la même façon que Mademoiselle et Mme de Montmorency, et, au sortir de l’audience, confirme à d’Ormesson la vérité de son réquisitoire. D’Ormesson ajoute que Duval fut jugé au Parlement, la