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qu’il a pu pour rompre ce voyage ; mais la Palatine (la Dauphine) a mis la dernière aigreur dans l’esprit de M. le Prince. On dit que ce qui l’a encore plus irrité, c’est qu’il a su que Mademoiselle, qui le hait à cause de l’affaire de Lauzun, en a fait des railleries avec le roi. La colère de M. le Prince étoit si grande, que sans M. le duc Madame la Princesse s’en alloit sans équipage. Il n’y a point de désespoir pareil au sien. Personne que ses très-proches ne l’a vue en partant[1]. » Le récit

  1. Correspondance de Bussy, édit. Lalanne. Lettre du 25 février.