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relle des Jobelins & des Uranins. Il donne plus nettement ſon opinion dans la première de ces pièces, que voici :


Sur la conteſtation entre le Sonnet
d’Vranie & de Iob.


Demeurez en repos, Frondeurs & Mazarins,
Vous ne meritez pas de partager la France ;
Laiſſez-en tout l’honneur aux partis d’importance
Qui mettent ſur les rangs de plus nobles mutins.

Nos Vranins liguez contre nos Iobelins
Portent bien au combat vne autre vehemence ;
Et s’il doit s’acheuer de meſme qu’il commence,
Ce ſont Guelfues nouueaux, & nouueaux Gibelins.

Vaine démangeaiſon de la guerre Ciuille
Qui partagiez n’aguere & la Cour & la Ville,
Et dont la paix éteint les cuiſantes ardeurs,

Que vous auez de peine d demeurer oiſiue !
Puis qu’au meſme qu’on voit bas les Frondeurs,
Pour deux meſehants Sonnets on demande : Qui vive ?


Sonnet 52.

Le Theatre de P. Corneille. Reueu & corrigé par l’Autheur. I. Partie. À Paris, Chez Auguſtin Courbé… Et Guillaume de Luyne… 1660.

Thomas Corneille, dans ſon Dictionnaire univerſel géographique & hiſtorique, au mot Rouen, dit de ſon frère : « Une avanture galante luy fit prendre le deſſein de faire une