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Chapitre XI. « Comment Urgande la Deconnue, à laquelle on ne ſongeait pas, prouva qu’elle ſongeait à ſes protégés, en ſurvenant la veille des noces. »


Ballade sur une vieille fille, p. 116.


Œuvres diverses de M. Rouſſeau. Nouvelle édition. À Bruxelles ; aux dépens de la Compagnie, M. DCC. XLI.


Ballade du vieux temps, p. 118.


Poésies complètes de Sainte-Beuve. Paris, Charpentier & Cie, 1869. In-12. Ce petit poème de Sainte-Beuve n’eſt qu’un tronçon de Ballade. Le xixe siècle eſt peu riche en Ballades. Nous aurions voulu mettre parmi nos pièces de choix un poème à refrain d’Alfred de Muſſet, celui que le poète attribue à ſa Carmoſine. Mais ce morceau n’a de la vieille Ballade que le refrain & un certain air d’archaïſme. On en jugera ; voici ce poème :


Va dire Amour, ce qui cauſe ma peine,
A mon ſeigneur, que je m’en vais mourir,
Et, par pitié, venant me ſecourir.
Qu’il m’eût rendu la Mort moins inhumaine.
A deux genoux je demande merci.
Par grâce, Amour, va-t’en vers ſa demeure.
Dis-lui comment je prie & pleure ici,
Tant & ſi bien qu’il faudra que je meure