P. 104. Sur Eſcobar. « Quoiqu’il (La Fontaine) n’ait pris aucune part aux diſputes religieuſes qui alors agitaient la ſociété, & même ébranlaient l’État, cependant il réſuma en quelque ſorte toutes les railleries du janſénifte Paſcal sur les jéſuites dans la jolie Ballade ſur Eſcobar » (Hiſtoire de la vie & des ouvrages de Jean de La Fontaine, par C.-A. Walckenaer.)
P. 106. Ballade ſur le mal d’amour. Cette Ballade a d’abord été imprimée dans un recueil de poéſies de Pavillon, avec la ſignature de La Fontaine. Elle eſt de 1684.
P. 109. Ballade à madame Fouquet. La Fontaine plut au ſurintendant Fouquet, qui le prit pour ſon poète, ſe l’attacha & lui fit une penſion de mille francs, à condition qu’il en acquitterait chaque quartier, par une pièce de vers, condition qui fut exactement remplie.
Pour le terme de la Saint-Jean de l’an 1659, le poëte envoya la Ballade à madame Fouquet. Pelliſſon, ſecrétaire du ſurintendant, libella en vers une double quittance pour cette Ballade. Voici comment s’exprime le notaire du Parnaſſe :
par Jean Pellisson.
Par-devant moi, ſur Panaſſe notaire,
Se préſenta la reine des beautés,
Et des vertus le parfait exemplaire,
Qui lut ces vers, puis les ayant comptés,
Peſés, revus, approuvés & vantés,