Page:Asselineau - Le Livre des ballades.djvu/182

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

Page 45. Ballade intitulée les Contredictz de Franc Gontier. Voici le huitain qui, dans le texte de Villon, précède cette ballade :


Gontier ne crains, qui n’a nulz hommes
Et mieulx que moy n’eſt hérité ;
Mais en ce débat cy nous ſommes ;
Car il loüe ſa pauvreté ;
Eſtre pouvre yver & eſté,
A bonheur celà il répute ;
Je le tiens à maheureté,
Lequel a tort ? or en discute.


Les Dits de Franc Gontier eſt un petit poëme du xive siècle.

Page 45, vers 11 & fuiv. Le sens eſt : Si Franc Gontier & ſa compagne euſſent ſuivi cette douce vie, ils n’euſſent point mangé leur croute de pain bis, frottée d’ail & de civette.

Page 45 vers 15. Mathon, lait caillé, — potée, boiſſon. On dit encore potion.

Page 46, vers 7 à ſuiv. Le ſens eſt : Le chant de tous les oiſeaux qui ſont d’ici à Babylone ne me retiendrait pas un jour, pas une matinée à la campagne, s’il m’y fallait vivre en ſuivant un ſi maigre régime.

Page 50. Ballade et orasion. On trouve dans les regiſtres de l’Officialité pariſienne de 1460 & 1461, une mention pluſieurs fois répétée de Jean Cotard, qualifié de procurator ou de promotor curiæ.

P. 50, vers 6. Architriclin. Villon déſigne ainfi l’in-